Tout est une question d’espace. C’est l’espace entre les pieds de la table qui leur confère leur résistance structurelle. Les deux « lames » de métal qui composent chaque pied de la table sont espacées en vue de transformer ces parties métalliques fines et non-structurel en des éléments structurels.

Vue de face, la table ressemble presque à une maquette en papier dans laquelle la tablette reposerait sur deux fines lamelles de papier.

La table a toutefois de multiples personnalités. Ainsi, lorsqu’on regarde la table sous différents angles, les pieds peuvent avoir l’air plus ou moins ouvert ou fermé. Une fois encore, une pièce de mobilier plutôt statique normalement est transformée en une création en mouvement ayant une vie propre.

En plus de l’économie sur les matériaux, la table devient un élément intriguant avec de multiples personnalités.

L’idée était également de créer un lien visuel entre le plan de table et les pieds afin d’en faire un élément graphique solide qui semble flotter dans les airs.... du moins vu de face. Ce lien est obtenu en adaptant la couleur des pieds métalliques aux couleurs du bois lasuré. Comme le bois est teinté et non peint, sa texture reste toujours présente.

Cette table est l’illustration de la « simplexité » : simple, mais complexe. Et, comme on le dit à Londre :  « mind the gap ».