Prenant son inspiration dans des techniques simples et efficaces de construction et transformation des matériaux, telles que celles utilisées sur de grosses machines industrielles, comme sur les bras de pelleteuses par exemple, où des formes complexes sont créées par l’assemblage de plusieurs pièces de métal qui sont découpées pour ensuite être assemblées par  soudure.  Une fois soudée, la pièce paraît n’être qu’un seul élément. La table tire donc son nom de cette technique d’assemblage, « welded » voulant dire soudé en anglais.

Si cette technique est issue d’un contexte assez brutal, les pieds de la table ont néanmoins été designés pour avoir l'air raffinés et rassurants. Vue de côté, on pourrait presque croire que la tablette ne repose sur rien.

L’architecture des pieds métalliques est également inspirée des techniques utilisées pour réaliser des maquettes architecturales en carton-mousse blanc, où chaque élément après avoir été découpé est collé aux autres.

La table peut avoir différentes personnalités et fonctions puisque ses pieds peuvent être attachés à la tablette en bois à des positions différentes. Quand les pieds sont positionnés de manière plus centrale, ce sera plutôt une table à manger. Alors que, quand le piétement est fixé en position écartée, la table pourra également être vue comme un grand bureau de manager où la chaise pourra facilement glisser d’un côté à l’autre.

La table est conçue de telle manière que les structures soutenant la tablette sont insérées dans l’épaisseur même de la tablette en bois.

D’une certaine manière, de par sa technique de construction simplifiée, cette table est une sorte de « nouveau minimalisme », mais un minimalisme avec une vraie personnalité, donc pas un minimalisme formel. Un travail sur la justesse des moyens mis en œuvre et une utilisation réduite de matériaux.