Dogma, tel que son nom le sous-entend, c’est une logique qui est poussée jusqu’au bout, telle une doctrine qui serait suivie à la lettre. C’est l’idée de jouer avec une forme et de la répéter pour créer différents types de mobilier. En d’autres termes, c’est une utopie, ou le développement d’une utopie comme on peut ou on a pu le voir dans des sociétés humaines…

Le but est de jouer avec la logique de la forme en goutte d’eau ayant déjà été explorée sur les pieds de la table « Geometric ». Une forme simple mais riche, puisqu’en fonction de l’angle de vue elle change de personnalité et passe de ronde et joviale à fine et anguleuse, ce qui donne naissance à des jeux de lumière et une perception en constante évolution. Les pièces qui en résultent auront une présence très différente qu’elles soient vues de face ou de dos.

La rigueur de la logique, le « dogme », donne ici naissance à des étagères pouvant avoir différentes largeur et hauteurs, mais également à des cloisons. Ces pièces sont définies par une tension qui est générée par l’espace entre le doublement ou la répétition des montants, qui confèrent sa force architecturale et graphique au projet et au travers desquels vient jouer la lumière.

Ces différents modules ont été conçus pour être autoportants et utilisés soit contre un mur, soit en tant qu’éléments structurants au milieu d’une pièce en tant que partition. En combinant différent modules, on pourra ainsi créer différents rythmes et donner une dynamique à un espace, puisque chaque étagère/cloison à un rythme spécifique. Ces jeux de combinaisons pourront également être enrichis en jouant avec des hauteurs de modules différentes.

Dogma, c’est donc une logique de création qui par la suite pourrait même donner naissance à d’autres types de meubles, et pousser l’utopie encore plus loin…